De la connaissance de soi
Un homme dit :
- Parle-nous de la Connaissance de soi
Il répondit :
- Vos coeurs connaissent en silence les secrets des jours et des nuits. Mais vos oreilles se languissent d’entendre la voix de la connaissance en vos coeurs. Vous voudriez savoir avec des mots ce que vous avez toujours su en pensée. Vous voudriez toucher du doigt le corps nu de vos rêves.
Et il est bon qu’il en soit ainsi. La source secrète de votre âme doit jaillir et couler en chuchotant vers la mer, Et le trésor de vos abysses infinis se révéler à vos yeux. Mais qu’il n’y ait point de balance pour peser votre trésor inconnu, Et ne sondez pas les profondeurs de votre connaissance avec tige ou jauge, Car le soi est une mer sans limites ni mesures.
Ne dites pas : « J’ai trouvé la vérité », mais plutôt : « J’ai trouvé une vérité ». Ne dites pas : « J’ai trouvé le chemin de l’âme ». Dites plutôt : « J’ai rencontre l’âme marchant sur mon chemin ». Car l’âme marche sur tous les chemins. L’âme ne marche pas sur une ligne de crête, pas plus qu’elle ne croît tel un roseau. L’âme se déploie, comme un lotus aux pétales innombrables.
Khalil Gibran
Paroles Amérindiennes
Tu as le pouvoir de rire et aussi celui de pleurer.
Tu as le pouvoir de dire le fond de ta pensée.
Tu as le pouvoir de changer ta propre destinée.
Mais tu n’as pas le pouvoir de revivre ton passé, ni celui de prévoir tout ce qui va t’arriver.
Tu choisiras avec tes rêves tes désirs et tes réalités, en sachant que ton corps peut te limiter.
Mais n’oublie pas que plus tu avanceras, plus tu t’éveilleras et plus tu grandiras.
Alors cesse d’avancer en regardant derrière toi.
Et fait rejaillir avec intensité, toutes les qualités de ton « moi »
Sagesse Indienne
Un vieil Indien Cherokee racontait la vie à ses petits-enfants…
Il leur dit :
- » Je ressens un grand tourment. Dans mon âme se joue présentement une grande bataille. Deux loups se confrontent. Un des loups est méchant, il « est »:
- la peur,
- la colère,
- l’envie,
- la peine,
- les regrets,
- l’avidité,
- l’arrogance,
- l’apitoiement,
- la culpabilité,
- les ressentiments,
- l’infériorité,
- le mensonge,
- la compétition,
- l’orgueil.
L’autre est bon, il « est » :
- la joie,
- la paix,
- l’amour,
- l’espoir,
- le partage,
- la générosité,
- la vérité,
- la compassion,
- la confiance.
La même bataille se joue présentement en vous, en chacun de nous, en fait.
Silencieux, les enfants réfléchissaient…
Puis l’un d’eux dit :
- » Grand-papa, lequel des loups va gagner » ?
Le vieux Cherokee répondit simplement : » Celui que tu nourris ».
Un joli conte
Une vieille dame chinoise possédait deux grands pots, chacun suspendu au bout d’une perche qu’elle transportait, appuyée derrière son cou.
Un des pots était fêlé, alors que l’autre pot était en parfait état et rapportait toujours sa pleine ration d’eau. À la fin de la longue marche du ruisseau vers la maison, le pot fêlé lui n’était plus qu’à moitié rempli d’eau.
Tout ceci se déroula quotidiennement pendant deux années complètes, alors que la vieille dame ne rapportait chez elle qu’un pot et demi d’eau.
Bien sûr, le pot intact était très fier de ses accomplissements. Mais le pauvre pot fêlé lui avait honte de ses propres imperfections, et se sentait triste, car il ne pouvait faire que la moitié du travail pour lequel il avait été créé.
Après deux années de ce qu’il percevait comme un échec, il s’adressa un jour à la vieille dame, alors qu’ils étaient près du ruisseau. « J’ai honte de moi-même, parce que la fêlure sur mon côté laisse l’eau s’échapper tout le long du chemin lors du retour vers la maison.
» La vieille dame sourit : » As-tu remarqué qu’il y a des fleurs sur ton côté du chemin, et qu’il n’y en a pas de l’autre côté ? J’ai toujours su à propos de ta fêlure, donc j’ai semé des graines de fleurs de ton côté du chemin, et chaque jour, lors du retour à la maison, tu les arrosais.
Pendant deux ans, j’ai pu ainsi cueillir de superbes fleurs pour décorer la table. Sans toi, étant simplement tel que tu es, il n’aurait pu y avoir cette beauté pour agrémenter la nature et la maison ».
Nous avons chacun nos propres manques nos propres fêlures. Mais se sont chacun de ces défauts qui rendent nos vies ensembles si intéressantes et si enrichissantes, il faut simplement y trouver ce qu’il y a de bon en eux.