Bel inconnu …
Je ne vous connais pas et je vous rêve bel inconnu
A l’ombre de mes pensées secrètes je vous devine
Dans le noir j’imagine votre silhouette méconnu
Et vos yeux brillent de milles facettes diamantines
Vos lèvres invisibles me jurent un éternel bonheur
Bien tristement je chancelle sur cette rumeur idéale
Le hasard serait-il bienveillant ou alors moqueur
Ce bonheur piégé dans des sensations sentimentales
Belle sensation de se sentir désiré ou rien ne se passe
Une voix mélodieuse me souffle des mots magiques
Cette emprise mystérieuse ne serait-elle que fugace
Mon cœur est hors du temps il devient mélancolique
Mon âme divague sur les vagues des nuages volages
Le tourbillon des tourments emportent mes espoirs
Ton aura bel inconnu m’enveloppe d’un beau sortilège
Cette douce passion exquise n’est-elle qu’un miroir !
Tendresse
Exclusion
Je voudrais comprendre
Après tant d’années à aimer son travail
Je dois rentrer sans rien dire au bercail
Triste destin que celui d’un épouvantail
Je voudrais comprendre
Tant de promesses qui s’envolent au vent
Trop de regards divergeant qui s’esquivent
Et pourtant je n’avais de cesse d’être fervent
Je voudrais comprendre
Pourquoi une étiquette vous colle à la peau
Rumeur jalousie injustice quel beau tableau
Petit à petit ma réputation part en lambeau
Je voudrais comprendre
Le pourquoi du comment de cette rivalité
Combat inégale aucune possibilité d’équité
Le pot de terre contre le pot de fer dur dualité
Je voudrais comprendre
Ce refus de croire en la sincérité d’un être
Cette obstination à vouloir détruire l’autre
Jubilation à voir la faiblesse de l’individu
Je voudrais comprendre
Comment l’ascension est devenue exclusion
D’illusions en désillusions incompréhension
Plus rien à comprendre…… triste conclusion
Tendresse
J’ai tant rêvé …
J’ai tant rêvé de toi
Que tu hantes mon esprit
Ne me laissant aucun répit
Et chaque nuit mon âme dépérit
J’ai tant rêvé de toi
Que mon être se languit
D’un rendez-vous de minuit
Le temps d’être une belle de nuit
J’ai tant rêvé de toi
Que mon cœur frémit
Tant ton fantôme je le chéris
Malgré l’espoir qui se flétrit
J’ai tant rêvé de toi
Que mon corps s’alanguit
Dans ce rêve qui s’assombrit
Au fur et à mesure il s’évanouit
J’ai tant rêvé de toi
Que ma plume l’a écrit
Sur chaque étoile qui luit
Pour reconquérir ton esprit
J’ai tant rêvé de toi….
Mais toi rêves-tu de moi !
Ange ou démon !
Pauvre de toi !
Tu croyais au miracle !
Tu veux encore espérer !
Tu rêves à des jours meilleurs !
Pauvre de moi …
Je voulais donner mon cœur
Je ne désirais que le bonheur
Je m’interdisais de pleurer …
Pauvre de toi !
Redescends sur terre !
La vie est un patchwork !
Ta vie appartient aux autres !
Pauvre de moi …
Pourquoi tant de désir inhibé
Cette envie d’exister pour moi
Ne verra donc jamais le jour …
Pauvre de toi !
Tu as peur d’affronter la réalité !
Tu crains de faire du mal !
Tu souffres en silence !
Réagis avant qu’il ne soit trop tard ….
Tendresse
L’éphémère
Toi le passager de mes pensées
Toi l’inconnu de mes soirées
Tu ne seras qu’une lueur de soleil
Pour disparaître à mon réveil
Le mirage de ton sourire enchanté
M’entraine au-delà de la réalité
L’immense tendresse d’un instant
Apparaît finement en toile de fond
Le doux son de tes mots résonne
Comme un écho dans la nuit câline
Rapprochant nos esprits taquins
Le temps d’un concert en cœur
Chaque retrouvailles libère nos émois
Chaque séparation m’éloigne de vous
Une part de mystère demeure en nous
Invisible notre charme nous envoûte
Toi le fugitif qui sillonne la vie
Toi que je ne connaîtrais jamais
Je t’offre mon attachement en prose
Pour garder mon souvenir éphémère
Tendresse
Peu importe !
Moi, vous,
Mon pays, votre pays,
Le nôtre, le vôtre,
Peu importe !
C’est notre maison à tous
Somme-nous des étrangers
Sur la même terre d’accueil
Peu importe !
Peut-être que oui, peut-être que non
Nous avons la même sève dans les veines
Mais pas les mêmes us et coutumes
Peu importe !
Il suffit de se comprendre et d’apprendre
Pour s’apprécier mutuellement sans haine
Choisir que choisir qui et quoi, pourquoi faire
Peu importe !
Chez moi, chez vous, chez eux
Découvrons les couleurs et saveurs des pays
Quelle aubaine la vie est belle
Les différences …..Peu importe !
Du soleil dans les cœurs pour tous
La seule devise qui unisse les êtres
Nostalgie du temps
Doucement le crépuscule entre en scène
Moment de recueillement dans la nuit
A la recherche de notre étoile qui luit
Moment de nostalgie dans le firmament
Chaque nuit je t’implore dans mes rêves
Comme un fantôme triste errant en silence
Qui viendrait caresser ton cœur avec ardeur
Dans l’espoir d’y trouver un souffle de vie
Esclave de mes sentiments mystifiés
Je voudrais remonter le temps un instant
Pour briser la douleur d’une âme meurtrie
Qui n’a de cesse de trouver le bonheur
Amour chaque nuit tu encellules mon âme
Dans le labyrinthe du désespoir sans issue
La complainte lancinante de larmes d’adieu
Séparent à jamais nos destinées dans le temps
Doucement l’aube chasse l’ombre de la nuit
Moment de solitude face à la clarté du jour
A la recherche incessante d’un visage invisible
Moment de nostalgie dans un silence profond
Tendresse
Larme d’amour
Tu
Es la
Suave
Mélodie
De mon cœur
Tu es la clé de sol
Qui ouvre mon cœur pour
Faire jaillir la gamme d’amour
Tes lèvres douces qui parcourent
Ces notes s’enivrent d’envie au contact
De ma peau brûlante. Tes baisers ardents
Suivent les courbes sensuelles des notes.
Tes mains prennent les miennes pour
Fusionner l’émoi de nos sentiments
Cet infini bonheur qui enlace
Nos corps amoureux
Douce musique
Quand plus rien ne va
Que tout est noir
Autour de soi
Il faut s’évader
Au son de la musique
Elle apaise bien des maux
De Beethoven à Verdi
Elle peut nous bercer
Il suffit de clore les yeux
Et notre imagination fait le reste
Une valse pour s’étourdir
Sur des notes mélodieuses
Un tango chargé d’émois
Dans les bras d‘un inconnu
Passer d’un slow à un rock
L’un pour se blottir près d’un cœur
L’autre pour s’entrelacer les corps
Plaisir d’un moment
Qu’il faut savourer
Quand plus rien ne va
Chanter pour oublier
Chanter pour soi
Chanter pour le plaisir
Douce musique d’une romance
Qui nous tient à cœur
Qui nous tient en émois
La musique a une âme
Qui donne des ailes à la pensée
Qui procure tant de joie
Pour adoucir nos peines
Alors quand plus rien ne va
Douce musique
Ouvre moi tes bras …
Tendresse
Je suis… Une bête
Je suis vipère
Quand je glisse sur ta couche
Pour enlacer ce corps nu
Je suis chatte
Quand je miaule d’envie
Pour obtenir ce câlin
Je suis méduse
Quand je pique ta chair
Pour méduser les sens
Je suis bourdon
Quand je butine tes lèvres
Pour savourer ce nectar
Je suis lionne
Quand je griffe de plaisir
Pour apaiser cet appétit
Je suis piranha
Quand je mords à pleine dents
Pour croquer la vie en toi
Je suis louve
Quand j’hurle dans la nuit
Pour amplifier ce désir
Je suis l’araignée
Quand je tisse un écrin
Pour emprisonner ce cœur
Je suis et je serais toujours pour toi
La bête qui guette sa proie
Pour la faire chavirer d’amour
Tendresse