Emotion
Dans la pénombre du soir
Un instant de complicité
Ou sont permis les espoirs
Un moment si privilégié
Nos pupilles se dilatent
Sous nos regards malicieux
Nos corps s’envoûtent
Sous nos frôlements envieux
Je veux te donner la fièvre
Sentir l’envie envahir tes sens
Sous la douceur de mes lèvres
L’ivresse des corps y consent
Dans la chaleur de la nuit
Je languis de t’appartenir
Je serais ta belle-de-nuit
Mais en aucun cas un souvenir
Viens goûter mes émotions
Cet océan méconnu de plaisirs
Tu éprouveras mes réactions
Au rythme amoureux du désir
La saveur suave de ton odeur
Provoque la convoitise des corps
Mon ardeur méconnaît la pudeur
Elle livre ces trésors à son mentor
Des émotions fusionnelles
Dans une osmose de gestes
Si tendres et si passionnelles
Qui ne demandent qu’à s’exprimer
Tendresse
Confidence pour confidence
Une amitié virtuelle
Est-elle réelle
Sera-t-elle immortelle
Deviendra-t-elle irréelle
Premiers échanges à demi-mots
Premières confidences des maux
Cette amitié est-elle loyale
Cette complicité sera-t-elle louable
Comment entretenir cette affection
Sans provoquer de désaffection
Comment garder en mémoire
Tous ces moments provisoires
Un mot qui devient un roman
S’ensuit les chapitres d’une vie
Au gré des confidences infinies
Qui s’inscrivent sur le petit écran
Ne jamais penser que tout peut finir
Ne jamais se dire que tout est fini
Il faut que cette amitié perdure
Ne jamais provoquer de blessure
Notre amitié virtuelle
Deviendra-t-elle tangible
Ou restera-t-elle immatérielle
Seul notre cœur à la réponse….
Tendresse
Toi, mon frère
Je t’ai idéalisé
Je t’ai idolâtré
Je t’ai cherché
Je t’ai pleuré
Sur une couleur sépia
Une effigie sans chaleur
Une photo usagée
D’un jeune homme enjoué
Tenant une petite poupée
Qui attendait une protection
Qui attendait une complicité
Qui espérait être aimé
Le destin nous a séparés
En brisant les liens du sang
J’ai grandi loin de toi
J’ai obscurci ton souvenir
Nos chemins ont divergé
Aucune silhouette à l’horizon
Des années sans nouvelles
Sans le moindre signe de vie
Par peur de l’inconnu de l’autre
Nous voulions oublier notre passé
Il nous a rejoint un beau jour
Pour nous mettre face à face
Aujourd’hui tu es devant moi
Je découvre un visage oublié
Qu’il me faut apprivoiser
Le temps ne se rattrape pas
Sans le moindre souvenir commun
Mais tu es là maintenant « toi mon frère »
Tendresse
Vous les hommes !
J’ai envie de vous décrire
Qu’il ne vous en déplaise
Cet appétit de vous écrire
Me mets tout à fait à l’aise
Vous les hommes !
Vous aimez exhiber votre collection
De blondes de brunes de rousses ….
Votre charme agit à la perfection
Vous savez si bien manier les vers
Vous les hommes !
Vous avez aussi un cœur romantique
Pour nous conter fleurette sous les étoiles
A nous de choisir la rose magnifique
Notre bonheur sera figé sur une toile
Vous les hommes !
Vous savez parfois être de vrais mufles
Vous vous croyez hélas irrésistibles
Et peut vous importe de prendre une gifle
A vos yeux nous sommes des mets comestibles
Vous les hommes !
Parfois vous n’avez aucun scrupule
Pour nous charmer sans sincérité
Et jouer avec nos sentiments fidèles
Nos larmes ne pénétreront pas votre émotivité
Vous les hommes !
Vous reconnaissez avoir un cœur d’artichaut
Il suffit d’un sourire, un regard, un rendez-vous
Votre cœur bat la chamade c’est votre défaut
Mais comment résister à « vous » …
Vous les hommes !
Vous êtes il est vrai de vrais amours
Votre tendresse est si délicieuse
Vous savez si bien nous faire la cour
Que nous devenons aussitôt radieuses
Je vous ai décrit sans malveillance
Car malgré tout çà je vous aime
Quel que soit les circonstances
Votre cour me plaît « vous les hommes »
Tendresse
Oseras-tu !
Oseras-tu un jour
Affronter mon regard
Sans faire demi-tour
Tu n’es pas un fuyard !
Oseras-tu demain
Sans l’ombre d’un doute
Chérir des lendemains
Exaltant cette joute
Oseras-tu ce soir
Quand le crépuscule
Viendra sur nous choir
Stopper la pendule
Oseras-tu l’amour
Dans mes bras accueillants
Qui attendent toujours
Ce désir oscillant
Oseras-tu aussi
Ce geste que j’attends
Un amour réussi
En franchissant le temps
Oseras-tu toujours
Me dire ton amour
Si tendre sans détour
Un si plaisant discours
Tendresse
L’espérance
L’espérance se trouve dans la foi de l’amour
Contre toute attente la vie n’est pas un leurre
Elle vaut la peine d’être vécue à toute heure
C’est sûr et certain on te cherche chaque jour
L’espérance est une flamme que l’on entretient
Chaque matin on attise la braise de l’espérance
Chaque jour elle se consume au gré des heures
Chaque soir on la préserve afin qu’elle ne meure
L’espérance n’a pas d’âge elle est le baume du cœur
Elle nous transporte et nous transforme sans cesse
Elle nous délivre de nos peines de nos angoisses
Avec persévérance elle fait disparaitre la rancœur
L’espérance est la passion inhérente de l’âme
Toujours en quête d’incertitude en certitude
Sans se l’avouer l’espoir demeure en nous tous
Elle nous retient bien souvent au fil d’Ariane ……..
Espérance tu es l’espoir du désespoir
D’attente en promesse
On veut encore te faire confiance
Tendresse
Je suis seule
Je suis seule à m’écrire
Pour décrire mes joies mes peines
Comme un mirage dans le désert
Les souvenirs s’évaporent en silence
Et l’effluve du désespoir devient démence
Je suis seule à m’écrire
Des vers de poésies que je déverse
Au creux de mon cœur avec nostalgie
Dans l’attente qu’il prenne vie par magie
Pour animer mes jours et mes nuits sans fin
Je suis seule à m’écrire
Ces mots d’amour désuet
Que j’habille d’espoir coquet
Pour enjoliver mes maux d’avenir
Afin de ne plus voir mes rêves se dévêtir
Je suis seule à m’écrire
Pour confronter ma conscience à la raison
L’une m’attire l’autre me repousse
Comme un pantin désarticulé dans un coin
J’attends la renaissance ou l’oubli sans témoin
Je suis seule à m’écrire
Pour combler la solitude d‘une complicité
En cherchant dans le noir la main de l’inconnu
Pour oublier les larmes et découvrir un sourire
Avant de me fondre dans le bleu de l’immensité
Tendresse
Si je pouvais …
Si je pouvais m’envoler dans les cieux
Je vous rapporterais des sons élogieux
Pour écrire des mots d’amour si précieux
Si je pouvais semer à tout vent du bonheur
Je vous chasserais la laideur de la douleur
Pour irradier votre corps de douceur
Si je pouvais m’étendre sur un nuage
Je déverserais des pluies d’images
Pour donner vie aux nombreux mirages
Si je pouvais assécher toutes les larmes
J’étoufferais enfin la rage des armes
Pour rétablir la profondeur du charme
Si je pouvais découvrir l’archange
Je demanderais d’enjoindre les songes
Pour créer des vagues d’émotions
Si je pouvais ensevelir la tristesse
J’irais quérir la quiétude de la sagesse
Pour mener à trépas cette faiblesse
Si je pouvais aborder la passion
Je la convoiterais avec admiration
Pour la diffuser sans modération
Tendresse
Les noces du printemps
Enfin, l’hiver s’estompe et s’éloigne
Sous la frénésie du printemps pressée
De dévoiler sa nouvelle fraîcheur sans vergogne
Pour rompe enfin la monotonie et la tristesse
L’air frais du matin exhale dans la brume
Et la terre heureuse nous offre sa fragrance
Pour le plaisir des sens qui se réaccoutument
Avec plaisir devant tant d’élégance
Dans une farandole de cabrioles aguichantes
Les oiseaux dès l’aube entament leur cacophonie
Pour devenir troubadour le temps des épousailles
Guidés par des angelots qui chassent la mélancolie
Magique symphonie des éclosions silencieuses
Cette envie de renouveau qui palpite dans la nature
Nous offre le velours des bourgeons si gracieux
Sous les rayons exaltants du soleil amoureux
Perce-neiges, crocus, jonquilles, jacinthes, tulipes
Rayonnent à tour de rôle pour fêter le printemps
Ce jardin multicolore n’est-il pas l’empyrée de l’Olympe
Parmi les mélodies de la nature en éveille qui égayaient
La saison des amours approche pour conter fleurette
Proche est le temps d’effeuiller la marguerite espiègle
Pour troubler le cœur de son aimé un bouquet de violettes
Au printemps l’œuvre de la nature participe aux amours
Les cœurs en veillent s’éveillent sur cet océan verdoyant
Les rayons du soleil aguichants nous enlacent timidement
La sarabande des insectes s’enivre de l’odeur de l’aubépine
La grisaille ne sera pas de mise pour les noces du printemps.
Tendresse
Quand !
Quand pourrais-je de nouveau te sourire !
Les yeux dans les yeux pour évoquer nos souvenirs
Ceux qui me rapprochent si souvent de toi
Chaque jour un peu plus au son de ta voix
Quand bousculeras-tu enfin ton bonheur !
Pour ne plus compter les jours à espérer
Le virtuel n’a pas la chaleur d’un corps
Unissons la complicité de nos coeurs
Quand envers et contre tout me rejoindras-tu !
Pour fracasser enfin les chaînes de la morale
Le bien être se vit au présent pas à distance
Les contraintes ne sont pas insurmontables
Quand comprendras-tu que je tiens à toi !
Peut m’importe nos différences entre nous
Bousculons notre conscience brisons les frontières
Viens me rejoindre mais dis moi quand ! Mais fait vite….
Je t’aime ….
Tendresse