Je t’aime
Je ne sais plus dire « je t’aime »
J’ai oublié avec le temps sa saveur
J’ai déshabillé ce mot bonheur
Pour l’éparpiller dans ma mémoire
J’ai peur de dire « je t’aime »
Mon cœur néglige l’angélus
Mon corps ne frisonne plus
Au son mélodieux de ce vers
Et pourtant j’aime ce mot
Tant de fois susurrée à demi-mot
J’adore sa cours irrésistible
Mes sens deviennent vulnérables
Je voudrais te dire « je t’aime »
Par des baisers passionnés
Par des caresses attentionnées
Par des regards affectionnés
Je ne prononce plus « je t’aime »
Comment l’aimer de nouveau
Comment créer ce renouveau
Pour qu’il se lise sur mes lèvres
Sly
Pour une amie, mais je pense aussi à tout ceux qui souffrent ….
La souffrance
Elle prend bien des visages
Et provoque tant de ravages
Laissant les corps sur le rivage
Réduisant les âmes en esclavage
Elle encourage des larmes acides
Qui en silence mènent au suicide
Comment garder un regard lucide
Quand la vision devient translucide
Elle provoque en soi la décadence
Et réduit à néant toute espérance
D’elle à nous il n’y a pas de distance
Son existence n’est que jouissance
Elle pousse si bien vers la déchéance
Des âmes meurtries par la souffrance
Qui errent en espérant une renaissance
Dans l’espoir de lui faire une révérence
Elle mène les cœurs vers une vie austère
Insidieusement la vie prend un goût amer
Tout devient noir sans la moindre lumière
L’envie d’exister s’amenuise en chimère
Comment lui échapper …
Comment la déloger …
Comment la maîtriser …
Comment la dompter …
Pour qu’enfin la vie est un sens
Sly
Au revoir ……
Au revoir,
Parfois c’est dur de dire au revoir
Sans un dernier mot à ceux que l’on aime
Alors avant de partir définitivement
Je voulais vous dire des « je t’aime »
Ce mot que l’on aimerait entendre
Ce mot que l’on ne dit pas assez
Je vous l’offre avec mon cœur
Avant de fondre dans votre mémoire
Je vous quitte définitivement
Avant de partir je vous laisse tout
Je ne supprime rien mais plus rien à dire
Plus envie d’écrire plus envie d’exister
A travers mes textes plus rien à l’esprit
Adieu à toutes ces rimes à tous ces écrits
Qui ont su vous toucher au fil du temps
Et qui disparaîtront au gré du temps
Tendresse
Eternel poème
Quelques gracieux vers lyriques
Alanguis sur une feuille
Douceur des cieux mythiques
Lentement le temps l’effeuille
Nostalgies des amours perdus
Déposées à l’encre noire
Ces maux reclus en mots connus
Seraient-ils libératoires !
Les rires et les pleurs riment
Pour apaiser les émotions
Ces sensations qui s’expriment
S’harmonisent en collection
Une plume transcrit le destin
Des paroles qui prennent vie
Sortent posément d’un écrin
Nos pensées sont notre survie
Des corps cherchant à se lover
Dans une sempiternelle passion
Ne penser qu’à récidiver
Dans une folle exaltation
Éternel poème posé
Cette pensée sans frontière
Ou tout est permis de dire
Éternelle voix universelle
Tendresse
Portrait d’internaute
Devant mon ordinateur
Je ne vois pas passer le temps
Je ne vois plus passer les heures
Mon visage est rivé à l’écran
Sans le savoir je me robotise
Mon langage se grave sur CD-rom
Mes neurones sont des méga-octets
Mes yeux sont devenus pixels
Le monde je le parcoure d’un clip
Je passe de la terre à la lune en trip
Bientôt je ne saurais plus communiquer
Que par l’intermédiaire de mon clavier
Mon âme se fourvoie sur le NET
Ma lampe a remplacé la lumière
Ma connexion n’est pas très nette
Je me trouve dans une souricière
D’email en webcam à tour de bras
J’échange sans bouger de ma place
Mon agenda électronique est plein
Constamment mon PC je l’amorce
Je garde mes fenêtres ouvertes
Pour surveiller le raid des pirates
Mes doigts stoppent l’invasion
Je suis dans un état d’hypertension
Mon portrait d’internaute est une icône
Je ne connais plus ma véritable identité
Je me louvoie en Visio conférence
Ma voix est devenue synthétique
Tendresse
Emotion
Dans la pénombre du soir
Un instant de complicité
Ou sont permis les espoirs
Un moment si privilégié
Nos pupilles se dilatent
Sous nos regards malicieux
Nos corps s’envoûtent
Sous nos frôlements envieux
Je veux te donner la fièvre
Sentir l’envie envahir tes sens
Sous la douceur de mes lèvres
L’ivresse des corps y consent
Dans la chaleur de la nuit
Je languis de t’appartenir
Je serais ta belle-de-nuit
Mais en aucun cas un souvenir
Viens goûter mes émotions
Cet océan méconnu de plaisirs
Tu éprouveras mes réactions
Au rythme amoureux du désir
La saveur suave de ton odeur
Provoque la convoitise des corps
Mon ardeur méconnaît la pudeur
Elle livre ces trésors à son mentor
Des émotions fusionnelles
Dans une osmose de gestes
Si tendres et si passionnelles
Qui ne demandent qu’à s’exprimer
Tendresse