Avoir une amie un ami…
Avoir une amie,
C’est comme avoir une gourmandise à déguster,
On la dévore,
On la savoure,
On l’adore.
Avoir un ami,
C’est comme avoir un bon vin à goûter,
On le bichonne,
On le préserve,
On l’affectionne.
Avoir une amie, un ami,
C’est pourvoir tout lui dire,
C’est souhaiter en aucun cas le perdre,
C’est lui confier notre conscience.
Avoir une amie, un ami,
C’est avoir quelqu’un comme vous, mes amis.
C’est avoir votre présence à tout instant à mes côtés.
Tendresse
Confiance
J’ai foi en toi
Ne me déçoit pas
Ne me trompe plus
Toi l’allié l’ami voulu
Preuve d’amitié d’amour
Je te serre contre mon cœur
Pour te livrer tous mes secrets
Tu es une alliée précieuse
Pour te confier mes chagrins
Libératrice des peines inavouées
Sans inquiétude tu es ma confidente
Je m’appuie sur ton épaule avec plaisir
Tu es sans contexte la complice attentive
Au fil du temps et des ans je te veux sincère
J’ai besoin de toi
Pour continuer à vivre
Mon esprit s’apaise avec toi
Tu sais partager mes souffrances
Comme tu sais apaiser mon cœur triste
Je ne veux pas de trahison qui brise l’être
Je veux continuer à croire en toi pour toujours
Tendresse
Elle est devenue folle
Elle est devenue folle …
Qui donc est devenue folle !
Ta conscience damoiselle ?
Non, ma plume de poète
Elle se trouve obsolète …
Ma plume a perdu la tête
Obstinée dans sa chasteté
Dictée par un brin de folie
L’encre pleure sa mélancolie
Cette lubie déboussole mon âme
Ma plume joue un mélodrame
Pour exiler les syllabes sans teints
Qui se débattent face à leur dessein
Ma plume doit renaître de cet exil
Les mots doivent se montrer subtils
Pour forger l’harmonie de la douceur
En libérant l’amour de la noirceur
De toutes ces calligraphies compliquées
Ma plume a fini par se disloquer
Devant le manque flagrant d’émotions
Ma plume de poète a rejoint la folie …
Tendresse
Sans toit ni loi
D’où viennent-ils ces étrangers
Qui n’ont plus ni toit ni loi
Ces naufragés tristement outragés
Sont-ils de la même planète que toi
Ils errent de gares en aérogares
Le teint blafard le regard hagard
Avec pour seul bien leur guitare
Qui entonne des airs égarés
Les impasses sont leurs cités-dortoirs
Au risque et péril de leur vie
Les trottoirs sont leurs réfectoires
Ou souvent leur faim est inassouvie
Ils croyaient trouver l’Eldorado
Ils pensaient fuir la famine la misère
Ils ne voulaient pas devenir Desperado
Ils refusaient d’être des traine-misères
Combien de temps à errer sans toit
Combien de temps à trouver sa voie
Combien de temps à braver les lois
Combien de temps à être aux abois
Où vont-ils achever leur périple
Seront-ils encore vivant demain
Où bien la proie des lois multiples
Sans le moindre sentiment humain
D’où viennent-ils ces exilés
Qui ont perdus leur identité
Dans ce monde qui les exilent
Aux bas-fonds de la mendicité
Sly
Le temps d’une saison
Femme à l’aube de ta jeunesse
Le printemps t’accueille avec ivresse
Il te drape de milliers de promesses
Tu deviens une déesse enchanteresse
Femme dans la tiédeur de l’été
Enivrée par les rayons du soleil
Tu déploies tes charmes sans douter
Ton éclosion est une merveille
Femme d’un automne chatoyant
Tes illusions finissent par jaunir
Ton corps n’est plus flamboyant
Alors que ton cœur veut rajeunir
Femme le froid de l’hiver t’engourdit
Tu cherches le réconfort loin du bruit
Dans des bras qui seront enfin t’apaiser
Le temps de ta saison pourra alors s’achever
Sly
Les enfants de la guerre
Aperçois-tu les enfants là-bas
Ils cherchent un rayon de soleil
Pour enfin trouver le sommeil
Échappant ainsi à la grisaille
Entends-tu leurs cris dans la nuit
Qui résonnent dans le firmament
Ils ne sont que déchirement
La violence ils n’en veulent pas
Lis-tu au fond des yeux leur détresse
On perçoit leur regard ténébreux
Et pourtant il est pur et non belliqueux
Tant le corps est meurtri par la tristesse
Comprends-tu ces petits innocents
Qui pour seule arme ont leur rire
Ils rêvent d’horizons fleuris
Leurs visages endormis grimacent
Aperçois-tu les anges là-haut
Ils disent adieu à ce monde de brute
Maintenant ils volent plus haut
Pour ne plus entendre le bruit des fusils
Sly
Ce n’était qu’un rêve
Dans le jardin fleuri de vos yeux
J’y discerne des allées délices
À l’effluve grisant des roses
L’empreinte d’un souvenir précieux
La pensée se libère vers d‘autre cieux
Guidée par des étoiles filantes
La chair devient défaillante
Dans ce rêve si délicieux
La raison s’endort et l’envie s’éveille
Franchissant l’invisible où les rêves sourient
Dans un monde garni d’émotions si belles
Là ou les sentiments dans le noir irradient
Dans l’écrin de mon cœur
J’y déploie une parure de mots
Qui s’accroche en cache-cœur
Pour parer ton corps de diamants
Sur les vagues des souvenirs
Je navigue au milieu de mes songes
Au large un souffle de nostalgie soupir
Qui résonne au fonds des coquillages
Sur le chemin de la voie lactée
Des voix d’amour rayonnent
Pour graver le bonheur retrouvé
Dans nos cœurs qui chantonnent
Ce ne sont que des rêves
Dans les allées de ma mémoire
Mais c’était mon plus beau rêve
C’était hier, ailleurs mais si près de toi
Sly