Les origines du pantalon ….
Au IIIe siècle après J-C, le jeune Pantaléon exerçait la profession de « médecin » à Nicomédie, en Bythynie (au nord de la Turquie actuelle). Devenu saint par le martyre, il fut choisis comme patron de la ville de Venise.
Hélas pour lui, car il devint synonyme de vieillard libidineux, avare, jaloux, prétentieux, éternel dupe. Ainsi apparaissait « il signore Pantaléone » dans la commedia dell’arte, le théâtre italien.
Ce personnage était vêtu d’une espèce de salopette, de sorte qu’on nomma bientôt, par métonymie, la culotte descendant jusqu’aux chevilles le « pantalon ». Les révolutionnaires de 1789 l’adoptèrent. C’est aujourd’hui un vêtement commun à tous les hommes qui, dans leur ménage, n’en portent pas toujours la métaphore….
L’explication du @
Allons aux origines du mystérieux @.
Saviez-vous que ce cher @, si embêtant à taper avec 2 ou 3 doigts quand on n’en a pas pris l’habitude et qui sert à introduire les adresses électroniques qui font suite à nos chers surnoms « internet », n’est pas du tout un abominable symbole sorti tout droit du cerveau sadique d’un quelconque Yankee.
En fait, @ est une abréviation latine. Mais OUI ! Elle est employée dès le XVIIe siècle, et peut-être même avant, dans le latin dit de chancellerie, et cela dans toute l’Europe. Elle correspond à la préposition latine « ad » =(à) avec l’idée de direction, l’origine, par ailleurs, de « à » en français et de « at » en anglais, ,exactement comme & remplace « et ». Elle constitue assez souvent la première ligne de l’adresse de documents internationaux. Par exemple : « @SSMM Ludov & Marg. R&R de Francae » se lit « à leurs Majestés Louis et Marguerite roi et reine de France ». Vous l’aviez deviné, bien sûr.
En conclusion, ce petit symbole doit être lu et appelé « ad » et non pas « at » ou n’importe quel autre barbarisme.
Quant à son appellation graphique, elle est, elle, on ne peut plus….française ! Foin des arrobas, artau bas, harobath et autres arrobâneries. Ce sont des imprimeurs bien de chez nous qui ont tout simplement désigné ce caractère par ses éléments descriptifs évidents « a-rond bas (de casse) ». « Bas de casse » signifie « minuscule », la version majuscule ayant également existé. Ce terme est devenu une désignationtypographique internationale : n’oublions pas que le français fut la langue de référence pendant au moins deux siècles en Europe et que les typographes étaient, par définition, des ouvriers cultivés.
Les concepteurs d’internet ont donc gardé ce signe qui continue à être utilisé dans les pays anglo-saxons pour indiquer une adresse de destinataire. Réjouissons-nous dons mes frères (et soeurs), le latin redevient « interneti gracias », langue d’usage international. Et le français aussi. Même s’ils ne sont pas très faciles à reconnaître…
Des rires aux larmes, des cris aux coups…. 5ème partie
Mariuss dans le métro mais en 1986 cette fois
La jupe porte-feuille du strapontin.
J’étais intimement persuadé que cela se passait sur la ligne 13 à cause de l’alternance des rames à la fourche, puis j’ai vérifié, ben non, c’était la 7, avec l’alternance des rames Mairie d’Ivry, Villejuif, bleue-jaune mais je sais plus quelle lumière allait avec quelle destination, et au départ peu importait puisque je descendais avant, à la station plus déserte ya que la Côte des squelettes : Monge.
À 21h20, après ma dernière colle avec mes vétos, mes 11 h de cours du mercredi, j’étais crevé malgré mes 34 ans. Je m’asseyais toujours sur le strapontin le plus éloigné de la porte, et hop, mode off.
Ce soir là, une pétasse quelconque était assise sur le strapontin en face avec un grand carton à dessin, un sac papier Gibert et un bag cuir avachi et fatigué, mais Bulgari. Fute style jean noirâtre délavé, bottes ou boots 8 cm sympas mais classiques façon Bailly. Bref, à part le Bulgari, rien qui pouvait me faire repasser en mode On. Pis sa canette de je ne sais trop quoi sortie du sac Gibert lui a échappé quand elle a sorti un chausson aux pommes. Et a roulé, vers moi, puis retour et reroule vers moi, un peu façon culte Subway, mais je pense pas qu’à l’époque j’avais vu le film, que je suis même pas sûr qu’il était déjà sorti ce film.
J’ai rattrapé sa canette et lui ai tendu. Toujours en mode Off. Souvenir d’un truc timidement remerciant, d’un éclair d’ébauche de sourire seulement dans les deux trous d’ombre qui me faisaient face.
Chaussée d’Antin, course, escalators à la course. Encore marches en mouvement avalées pour l’escalator suivant, puis course, course, course, la sacoche cuir Le Tanneur battant le coté de mon blaser lin déstructuré et je réussis, une fois de plu,s à choper ce dernier train de 22 h pour Le Havre.
Mercredi suivant, face à moi sur le strapontin de la rame allumée en bleu, deux genoux découverts par une portefeuille rouge genre kilt écossais avec la grosse agrafe couverte de cuir rouge et un petit lambswool trop serré, trop court, feutré. Et un rouleau à cartes plus grand que la fille. Moi, toujours en mode Off, trouvant simplement que les escarpins façon anglais faisaient trop vieux pour ce ti bout à peine plus âgé que mes étudiantes vétos. Et puis là, le choc : je lève les yeux me sentant observé, et deux trous d’ombre, avec quelque chose au fond. Miss canette ! Pour un hasard.
Mercredi suivant, la lumière jaune cette fois. Je manque m’endormir, ratant presque l’arrêt d’Antin.
Encore une semaine. La rame allumée bleue arrive. Je m’assoie. La portefeuille rouge aux deux trous d’ombre mélancolique est là. Micro sourire dans les puits sombres. 25 minutes de silence brinqueballant dans une odeur de tabac et frites froids . Je descend à d’Antin, course, mais j’ai le temps de voir un éclair rougeâtre emprunter la sortie vers le store anglais du trottoir sud.
Le mercredi d’après, j’ai du retard. Il est presque 21h30, quand j’arrive au niveau de la vinasse habituelle qui ronfle allongée près de ses bouteilles sur le plateau où les sièges plastocs ne seront posés que dans un an. Et debout sur le quai à l’emplacement du stop du premier wagon, avec son carton à dessin et sa portefeuille rouge… C’est pas possible, elle devait être descendu et attendait. La rame arrive. Strapontins. Éclair dans les lacs noirs. 25 min de bruits métalliques, d’air chaud confiné sentant graillon et fumée. Un vrai plaisir. Pas un mot. Les trous d’ombre baissés.
Trois mois. Durant trois mois, miss portefeuille aux trous d’ombre tristes était face à moi, le mercredi soir de 21h20 à 21h45…
Il m’est arrivé d’attendre une rame bleue, laissant filer une jaune.
Je n’ai jamais rien osé dire. Elle non plus. Même à l’arrivée à d’Antin, quand nous nous sommes trouvés à nous fixer un moment sur le quai presque désert avant de reprendre nos chemins respectifs.
Une fois, où le suivant se faisait attendre, et qu’il y avait un groupe asiatique qui fumait sur le quai, je suis allé piétiner un peu plus loin. Quand la rame bleue est arrivée, je l’ai vu descendre. Puis j’ai du être aperçu montant dans le wagon suivant, elle a sauté dans la porte au moment où cela a sonné.Trois mois. Trous d’ombre, porte feuille rouge. Un jour elle n’était plus là. La vie.
Je suis incapable de me souvenir d’autre chose. Pas parce que j’ai oublié. Non. Juste jupe portefeuille écossaise rouge et deux ombres où au fond il y avait un peu de tristesse, et parfois une lueur… …
La vie, deux vies.
Cette nouvelle histoire a été écrite en totalité par Mariuss et les dessins sont de sa mimine. Merci à lui pour nous avoir dévoiler « une tranche de vie ».
Je vous mets son lien : http://levraimariusse.unblog.fr/
Des rires aux larmes, des cris aux coups ….4ème partie
Drame sur un quai de gare…..
Je vous avais promis que la prochaine histoire allait concerner un bloggeur il s’agit de Mariuss (il est dans mes liens) elle a été écrite par lui.
Je préviens les âmes sensibles cette mésaventure est authentique et véridique alors sans plus attendre je la livre :
« Retard, vite, courir… le signal retentit sur la ligne 1, vite, vite, mes mocassins Charles Jourdan ne sont pas les plus adaptés, et je suis déjà hyper en retard, car j’ai fini tard à la Folie-St-James, le temps de rejoindre cette foutue bouche j’y serai pas à l’heure.Point de côté, la mallette rigide avec les copies frappe les vieux qui traînaillent au milieu. Je l’aurai pas. Et ce foutu costard Lapidus qui me serre partout pour courir….Mierda, mierda, je vais le rater, j’ai mes 58 vétos qui m’attendent… Si je l’aurai, une andouille est coincée ahhhHHHHHH chûte sur ces nouvelles bordures à picots merdiques glissantes spéciales pour les malvoyants. glissade. je vais ruiner le Lapidus. …Mierda. 5 mètres. 8 mètres toujours en glissade sur le dos, la jambe sur la voie entre le dernier wagon de la rame et le quai. … Mierda, ma mallette a atterri dans le wagon bleu clair dont les portes se referment dans un bruit de tôles. Mes copiiiies ! Ouf, un jeune a shooté dedans et la mallette est dégagée vers le mur pavé de blanc. Mais il démarre, ce « kon », il m’a pas vu dans sa caméra ? Je suis coincé, y a pas la place à cause de ce marche-pied inox qui me cisaille le tibia. On me tire en arrière, j’ai encore ma jambe, je n’arrive pas à me relever, le choc, mais même pas mal.Purée, je vais vraiment être en retard, et en plus avec le Lapidus ruiné du genou à la cheville comme découpé au cutter. J’aurais jamais dit que dans ces 7 cm entre le marche-pied et le quai on pouvait glisser une jambe. J’essaye de me relever sur l’autre patte, mais plus la force. On m’allonge. La tête sur ma mallette. foutue Samsonite rigide, c’est pas confortable. Mierd, pour une fois que je me payais des Burlington, la droite aussi est coupée au rasoir. C’est quoi ce blanc ? tout nacré ? L’os, tout le long ? Pas possible…. > > Le grand noir sympa dans l’ambulance me dit que cela fait une heure et demi que je suis dans les vapes, mais qu’on est à quelques mètres des amerloques. Qu’est-ce qu’il me raconte avec ses américains ? je suis mal, j’ai froid, mais pourquoi je suis sous une couvrante sur un brancard dans cette ambul………. > > La gentille interne de l’hôpital américain à Neuilly me dit que je suis un vrai douillet, c’est la première fois qu’elle voit quelqu’un pas très bien anesthésié faire des bonds comme çà. Elle va pas finir son travail de cousette sur les 40 cm restants. Mes vétos ? Ah je sais pas, on vous a amené ici après que vous soyez passé “sous le métro”, z’avez eu de la chance. Tine un peu inquiète quand vers 22 h un copain de véto lui a demandé si j’avais un probe, elle me croyait en cours puis comme d’hab en train de faire passer les “colles” à mes étudiantes vétérinaires. Mais c’est vrai qu’un tel coup de téléphone qui vous réveille dans votre premier sommeil. > > J’oubliais, c’était 15 ans avant l’invention des portables. > > voilà, voilà. Il me reste la cicatrice très esthétique, mais bon tout le monde il peut pas se targuer d’être passé sous le métro. Ca tire un peu quand il y a de l’orage. »
Le dessin est de Marius, je vous mets son lien : http://levraimariusse.unblog.fr/
Une histoire qui aurait pu tourner au drame. Mais malheureusement il y a encore beaucoup de personnes qui tombent sur les rails ou qu’ils leur arrivent ce genre de mésaventure dramatique. Je remercie Mariuss pour nous avoir livré ce texte.
Des rires aux larmes, des cris aux coups …. 3ème partie.
Péripétie sur un quai de gare en plein air….
Avant de vous raconter une nouvelle anecdote n’allez pas croire qu’elles sortent de mon imagination, non, non, non, elles ont été vécues et véridiques….. Hélas pour moi, vous allez comprendre pourquoi si vous lisez la suite.
Là pas de jour de grève, un jour normal d’été, il fait beau, les oiseaux chantent l’amour, tout va bien, les femmes sur le quai sont en petite tenue pour ne pas trop transpirer dans les wagons…Pour une fois les voyageurs ont le sourire aux lèvres.
Ce matin là j’avais revêtu un tee-shirt et une jupe portefeuille en tissu léger, des photos pour vous immerger de la scène qui va suivre.
« Donc tout va bien, je suis dans un métro aérien environnement plaisant au lieu d’être sous terre avec les rats, les souris et les grillons, petite parenthèse avec le chant des grillons vous fermer les yeux et vous vous retrouver au beau milieu d’un pré…., bon reprenons le fil de l’histoire. C’est l’heure de la débauche sur Paris donc un peu de monde sur les quais. Le train s’arrête à la station et je devais encore rêvasser aux grillons que j’en oublie de descendre du train, alors dans un mouvement de précipitation extrême je m’extirpe du wagon avant la fermeture des portes et là le drame….. Le pan de ma jupe portefeuille se coince dans la fermeture de la porte, le train démarre …..Oui, oui, vous imaginez bien, vous pouvez rigoler, ma jupe se déchire et je me retrouve sur le quai de la gare comment d’après vous… en string……La honte de ma vie. Face à moi sur l’autre quai bondé de monde qui attend le train, les gens se mettent à rigoler et à applaudir….Je crois que s’il y avait eu un trou de souris j’y serais rentrée immédiatement. J’étais l’actrice principale d’une scène de théâtre…j’ai loupé une vocation à mon avis…. J’étais paniquée que faire, que dire, ne pas bouger et essayer de cacher mon anatomie avec les mains, je sentais le sang me monter aux oreilles et je devais être rouge comme une pivoine. Heureusement que dans mon malheur un homme a eu le réflexe de saisir au vol ma jupe et de l’arracher pour obtenir assez de tissus pour me permettre de m’envelopper dedans. Je ne sais plus si j’ai dit merci à cette personne, mais je peux vous dire que j’ai remis le morceau de tissus comme j’ai pu et je suis partie la tête basse, très basse, car je n’avais pas prévue de faire un striptease sur un quai de gare. J’ai fait l’objet de plusieurs plaisanteries graveleuses de la part de la gente masculine, mais la gente féminine rigolait bien….. Je suis rentrée tant bien que mal chez moi en rasant les couloirs du métro et les rues, sans jamais croiser le regard d’un quidam. »
Un conseil ne rêvasser pas trop avant d’arriver à une station vous risqueriez de le payer très cher, j’en ai gardé des séquelles… lol lol lol, je ne mets plus de jupe portefeuille et je voyage en pantalon.
A suivre….. Encore à raconter et toujours de l’authentique… Mais la prochaine histoire concernera un bloggeur….
Des rires aux larmes, des cris aux coups …. 2ème partie.
Péripétie un jour de grève au printemps….
Avant de vous raconter mon anecdote il faut que vous lisiez ceci.
Les odeurs dans le métro un jour de grève…Ha ! Ha ! vite les sels de réanimation, vous risquez d’en voir besoin…
Vous avez de tout, et le summum quand vous avez un odorat bien développé vous reconnaissez sans problème :
- ceux qui sentent la transpiration à 10 mètres
- ceux qui sentent des pieds
- ceux qui ont des flatulences très odorantes
- ceux qui rotent
- ceux qui ne se lavent pas souvent
- ceux qui ont une haleine fétide
- ceux qui sentent le tabac froid
- ceux qui sentent le graillon
- ceux qui sentent la vinasse
- ceux qui sentent l’urine ou le caca
- l’odeur des parfums qui se mélange, du DIOR à l’eau de Cologne
Le mélange de ces odeurs s’image de la façon suivante, d’œufs pourris, de camembert bien fait, genre Munster, de caca de chien, d’urinoir, de toilettes sur les airs de repos, de poubelles, d’égouts…Libre cours à votre imagination.
Et puis vous avez aussi :
- ceux qui ont les cheveux bien gras en forment de baguettes de tambour
- ceux qui ont des vêtements souillés de crasses
- ceux qui transpirent à grosse goutte
- ceux qui mangent un kebab frite
Quelle caricature, quel tableau je vous dépeins là tout ça pour vous raconter ce qui m’est arrivée un jour de grève.
« Me voici propulsée dans un wagon par le restant du troupeau qui poussent mais poussent à vous couper la respiration. Ce jour là j’avais revêtu un tee-shirt en V manche courte et pantalon, because jour de grève petite tenue de rigueur. Mon décolleté était très raisonnable. Et là dans un mouvement brusque de rotation sur moi-même, pour essayer de me trouver une poche d’oxygène, je me retrouve face à face avec un clochard…..Impossible de bouger ou de prendre la fuite…Il est là planté devant moi, en plus les voyageurs continuant de pousser pour rentrer dans le wagon « le clochard » s’est retrouvé coincé contre moi….Et oui étant plus petit que moi il avait son nez collé contre ma poitrine….Imaginez la scène un moment, imaginez-vous à ma place…Non seulement j’avais toutes les odeurs décrites ci-dessus sous le nez mais en plus je n’avais aucune possibilité de me pousser ou t’échapper à ce moment d’intimité qu’il appréciait à sa juste mesure. Il était hilare, vous savez des yeux remplis de bonheur, de joie, de délectation, l’œil concupiscent…et moi je devenais livide à chaque seconde qui passait, j’avais des hauts de cœur, je transpirais à grosse goutte de rage de ne pouvoir faire aucun mouvement d’expulsion. Le pire c’est que les gens à côté de moi se marraient en douce et moi j’avais les yeux qui se révulsaient car où poser mes yeux à part sur son crâne bien gras…J’ai pas osé regarder s’il y avait des « totos »…De plus il avait un sac qui devait contenir toute sa fortune qui s’écrasait contre mes jambes…L’horreur … J’étais enchaînée à lui, j’étais à sa merci…Quand au bout d’un certain temps, une éternité, nous sommes arrivés à la station de RER, je me suis transformée en une tornade, je crois que c’est bien la première fois que j’ai bousculé tout le monde comme une folle, je suis sortie du wagon en poussant un gros soupir de soulagement…..Je peux vous dire qu’en arrivant chez moi, toutes mes affaires sont passées à la machine à laver et j’ai dû rester sous la douche plus de temps que prévu ».
Maintenant les jours de grèves j’y vais en voiture en me levant bien avant le chant du coq ou alors je prends mon vélo. ….Les joies des transports en commun.
A suivre…..Encore à raconter et toujours de l’authentique..
Des rires aux larmes, des cris aux coups….1ère partie
Mais où donc ! … dans les transports en commun de la région parisienne.
Qui n’a jamais eu l’occasion de prendre ces transports en commun, vous ! Alors lisez ce qui suit.
Si tous les transports en commun en France ou ailleurs se ressemblent il doit bien y avoir les mêmes situations cocasses que chez nous.
Commençons par un jour de grève.
Déjà il faut s’assurer qu’il y aura bien dans la journée un BUS, RER et métro (Et oui des personnes prennent les trois pour rejoindre leur lieu de travail). Sinon vous prenez vos jambes à votre cou et vous marchez des heures et des heures, ou le vélo, mais il faut prévoir un masque à oxygène, ou vous passez des heures dans votre voiture à vous curer le nez ou vous remaquiller…Tout est permis ce jour là.
J’oublie un détail important, vous devez vous lever avant le chant du coq…. le devoir nous appel…
Naturellement, les jours de grèves se passent toujours à la rentrée ou pendant la période d’hiver, évidemment gros manteaux ou parapluie, bref un encombrement de plus. Un conseil un maillot de bain et l’imperméable par-dessus, c’est tout, car le sauna vous attends à l’intérieur de l’habitacle.
Un conseil de pro pas trop près du bord en attendant le train sinon vous risquez la chute dans la fosse…et oui ! Les moutons poussent derrière vous !
Passons à l’exercice périlleux, si vous arrivez à monter dans un wagon, mais de toute façon vous êtes portés par la foule, vous avez gagné une première étape…ouf !
Et là vous êtes compressés comme des sardines. Pas moyen de vous tenir à une barre, vous accompagnerez le déhanchement du train, pas moyen de bouger le moindre petit orteil, on vous l’écrase plutôt qu’autre chose, donc on se cale comme on peut, contre un dos, une épaule, un sac, une main, une vitre….etc.
Et là vous entendez :
- poussez-vous, arrêtez de me coller
- vous pourriez demander pardon
- sale con, sale conne ainsi que tous les noms d’oiseaux
- ceux qui gloussent ou pouffent de rire
- ceux qui reniflent toutes les 30 secondes
- ceux qui baîllent à s’en décrocher la mâchoire
- ceux qui râlent ou gémissent constamment
- ceux qui vous soufflent dans les narines leur haleine fétide du matin et du soir
- ceux qui mâchent leur chewing-gum élégamment, on y voit leur amygdale
- ceux qui s’évanouissent ou qui vomissent en jet sur vos vêtements
- ceux qui écoutent leur musique à fond
- ceux qui essayent t’extraire leur téléphone qui sonne ou qui parle fort
- ceux qui vous regardent en chien de faïence près à bondir
- ceux qui oublient de se laver et sentent la sueur
- ceux qui ont des mains baladeuses ou des clins d’œil intempestifs
- ceux qui sont assis et qui ne pensent pas à ouvrir les fenêtres en vous narguant
- ceux qui un jour de grève font des gros achats
- ceux qui un jour de grève promènent les enfants en poussette…si, si, véridique
- ceux qui toussent ou crachent sans mettre la main devant la bouche
- ceux qui sont imbibés d’alcool
Bref « la réalité »…..Et n’allez pas croire que les transports parisiens sont tous équipés de climatisation…Non, que certaines lignes….Le must : exemple pour Disney.
Et quand enfin vous arrivez à la station qui n’est pas la vôtre vous vous retrouvez sur le quai encore tout chaviré par ce remus-ménage….on recommence à bousculer et jouer du coude, pas de solidarité dans ce cas, pour remonter dans cette fournaise, car bien sûr les fenêtres restent fermées….et là une odeur vous enveloppe …..Hum ! La bonne odeur ! Je dirais un parfum unique « Senteur des aisselles »….
A suivre…..La suite n’est pas triste !