Archives pour la catégorie Belles histoires

Légende d’Ecosse – la femme phoque.

Un jour, un homme de nom de MacCorrum furetait sur la plage pour voir ce qu’il pourrait y trouver. Il fît une pause et s’assit à l’abri d’un rocher.

Il jeta un coup d’œil et aperçut une bande de phoques qui s’avançaient vers la plage.

Ils gagnèrent la terre ferme et se traînèrent jusqu’au haut de la plage. Puis ils se débarrassèrent de leurs peaux et, au moment où ils enlevèrent leurs peaux, se transformèrent en belles femmes.

Eh bien, je vais essayer de me procurer cette peau pour moi-même avant qu’elles ne puissent regagner la terre ferme.

Il remarqua que, parmi elles, il y avait une femme particulièrement belle. Et la peau qu’elle avait portée était aussi particulièrement belle.

Vite, il prit la peau et la fourra sous son bras. Les autres se saisirent de leurs peaux et s’en retournèrent à la mer, sous l’apparence de phoques qui était la leur auparavant.

- rends-moi ma peau pour que je puisse aller avec mes compagnons,

- non je vais garder la peau.

Il rentra à la maison, la peau sous le bras ; la femme le suivit en pleurant et en le suppliant de lui rendre la peau, mais il continua tranquillement son chemin sans se préoccuper d’elle.

Il arriva chez lui et cacha la peau derrière les chevrons de la grange.

Finalement, comme cela doit arriver, l’homme et la femme se marièrent et vécurent heureux ensemble.

Chaque année au moment de la moisson, il retirait la peau de derrière les chevrons de la grange et la cachait dans une meule de paille.

Et quand la meule de paille était terminée, il la cachait à nouveau dans la grange.

Il continua à procéder ainsi tous les ans.

Les années passaient, les unes après les autres et tout allait très bien pour eux. La femme était une excellente mère pour les enfants.

Un printemps les enfants aidèrent à rentrer la meule.

- Oh ! Maman que c’était beau ce que papa avait dans la meule de paille aujourd’hui !

- C’était quoi chérie ?

- Un manteau de fourrure, comme on en a jamais vu de si beau.

- Peux-tu me dire, chérie où il l’a mis ?

- Bien sur, il l’a mis derrière les chevrons de la grange.

- Ahhh ! Je vais m’en aller et je vais vous laisser, je serai absente pour un moment, mais je reviendrai, et vous ne manquerez pas de poisson. Guettes moi.

Depuis on n’a jamais revu ni la femme ni la peau.

Parfois, le soir, toujours à la même heure, un phoque avait l’habitude de venir à terre se poser sur le rocher et se mettait à pleurer, un poisson dans la gueule.

Et les gens considéraient que c’était elle qui revenait voir ces enfants et les attendait là sur le rocher.

Moralité de cette histoire : Il faut savoir garder et protéger un secret, ils ne se partagent pas tous forcément et peuvent anéantir une vie.

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L’homme et l’araignée

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En Inde, on raconte l’histoire d’un homme bienveillant et paisible qui allait prier chaque matin dans le Gange.

Un jour, une fois sa prière terminée, il remarqua une araignée venimeuse en train de se débattre dans l’eau et la recueillit dans le creux de sa main pour la transporter vers la rive.

Sans qu’il le sache, toutes ses prières diluèrent le poison.

Le jour suivant, la même chose se produisit.

Le troisième jour, le bienveillant homme était de nouveau dans l’eau jusqu’aux genoux. Et bien entendu, l’araignée était là aussi, nageant frénétiquement.

Alors que l’homme s’apprêtait de nouveau à la sortir de l’eau, l’araignée dit : « Pourquoi t’obstines-tu à vouloir me sauver? Tu ne vois pas que je te pique chaque fois? Je suis ainsi faite. »

L’homme recueillit tout de même l’araignée dans sa main en lui répondant : « Parce que c’est ainsi que je suis fait. »

Il y a bien des raisons à la bienveillance, mais celle qui nous y pousse naturellement le plus est peut-être le fait spirituel que c’est ainsi que nous sommes faits.

C’est comme ça que le coeur de l’être humain continue de battre.

Les araignées piquent. Les loups hurlent.

Les fourmis construisent des fourmilières que personne ne voit.

Et les humains s’entraident, peu importe les conséquences.

Même lorsque les autres piquent….

Passé, présent, futur….Lequel choisir !

Le Passé, le dos courbé fouillant ses souvenirs et le Futur les yeux tournés vers l’Avenir conversaient il n’y a pas si longtemps.

- Je ne vous comprends pas, disait le Passé. Vous perdez votre temps ! Où pensez-vous allez avec vos rêveries? Vous n’êtes même pas sûr d’être encore là demain.

- Peut-être, répondit le Futur, mais puis-je vous dire que pour ma part, je trouve votre attitude quelque peu farfelue. Vous vous nourrissez de choses disparues qui ne reviendront plus et de plus impossibles à changer. Avouez qu’il faut être vraiment un peu bizarre pour se complaire ainsi dans un monde désuet et qui, dans bien des cas, est rempli de regrets.

Plein de respect envers ses pairs, le Présent avait écouté toute la conversation.

- Messieurs, dit-il alors, puis-je me permettre d’émettre une opinion ?

- Allez, dirent le Passé et le Futur pour une fois d’accord. Vous avez la parole, nous vous écoutons.

Le Présent, calmement, énonça ce qui suit :

- Mon cher Passé, avec vos souvenirs, il est clair que vous êtes précieux, pour autant bien sûr qu’ils soient agréables, plaisants et heureux. Quand à vous cher Futur rêveur, plein de projets, il y a là une question de mesure: les projets, il en faut, c’est bien évident car ils sont des moteurs d’action, mais ils ne doivent pas cependant entraver le parcours du présent, qui lui, a comme mission de vivre intensément chaque minute, chaque heure ou encore chaque moment. Souvenirs ou projets, ne peuvent en aucun cas museler le présent ou limiter sa vie, mais bien tout au contraire le rendre plus attrayant, accompagné par quelques beaux souvenirs, alors le Présent se vivra pleinement…

 

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